La vie d’entrepreneur·se, c’est beaucoup de temps et de réflexion avec soi-même. C’est un chemin de découverte de ses propres fonctionnements, ses réactions face à des situations, des interlocuteurs différents, des événements plus ou moins agréables ou faciles à « gérer ».
Alors, ce que j’ai compris et que j’avais envie de vous partager, c’est l’importance de se connecter à sa boussole interne, de l’observer et prendre conscience de son rythme, de ses dysfonctionnements (parfois !) et surtout d’en prendre soin. Pour cela, je pratique un des outils de la Communication non violente (CNV) créée par Marshall Rosenberg : l’auto-empathie.
En quelques mots, les étapes du processus de l’auto-empathie
1. Je m’observe avec les 5 sens : quand je vois ou j’entends…
2. J’accueille mon jugement : Je me dis que…
3. Je me relie à mon sentiment : Ce que je ressens dans mon corps, c’est…
4. Je me relie à mon besoin : Parce que j’ai besoin de ….
5. Je me relie à ma demande : Quel premier petit pas, Je pourrais faire pour me rendre la vie plus belle ?
Cette pratique permet à partir d’un événement désagréable (voire agréable d’ailleurs), de se proposer une action pour réguler sa boussole interne ainsi d’agir pour soi-même, de reprendre la responsabilité de son calme intérieur.
À cela, j’associe une routine de fin de journée qui m’apporte au quotidien de l’auto-empathie. Je vous la propose : prendre 3 profondes respirations (soit les yeux fermés soit en regardant une plante, un arbre) et de répondre à ces 3 questions :
Qu’est ce qui m’a surpris·e aujourd’hui ?
Qu’est ce qui m’a touché·e aujourd’hui ?
Qu’est ce qui m’a inspiré·e aujourd’hui ?
Belle journée