D’habitude, j’aime pas les casse-tête. Devoir réfléchir seule dans mon coin et avoir assez de patience pour débloquer un cadenas avec 36 clés de diverses formes n’est pas trop mon truc. Mais lors de notre dernier Acea’Boost, qui se tenait à Saint-Sauvant, j’ai découvert le casse-tête collaboratif et j’ai adoré !

Nous étions rassemblés en fonction de nos statuts : les Cape, les Cesa non associés, les Cesa associés, l’équipe d’appui, le conseil d’administration, j’en oublie sûrement ! Chaque groupe devait poser une problématique qu’il vivait de près, et les autres groupes devaient donner des éléments de réponse, des pistes de réflexion.
J’ai été surprise et ravie de deux choses : d’une part, j’ai vraiment aimé mon petit groupe de Cesa non associés, nous étions peu nombreux mais c’était vraiment très chouette. Et c’était presque un soulagement de voir que nous avions une problématique commune alors que nous étions tous très différents de par nos activités respectives, nos vies personnelles, nos expériences passées, notre réseau. D’autre part, prendre connaissance des retours des autres groupes a été enrichissant. Chacun a apporté de manière collective et coopérative des réponses qui leur parlaient : certaines pragmatiques mais essentielles, d’autres plutôt techniques, d’autres encore plus « spirituelles » et morales. Une belle manière de mettre en avant, aussi, la force de l’intelligence collective.
Ce « jeu » m’a permis de me rendre davantage compte que quels que soient notre âge, notre statut dans la coopérative, notre « place », notre rythme de développement, nos forces et nos difficultés, nous sommes sur le même chemin, même si c’est à différents endroits.