Cet été, j’ai participé à une retraite « Libre et Sauvage », entre femmes. L’objectif premier était de se reconnecter à soi-même, à ses ressentis corporels, à ses besoins, à son enfant intérieur.
Et nous avons travaillé autour du consentement. Savoir dire « non », savoir recevoir un « non ». Nous avons été invitées à répondre « merci pour ton non ». Ça paraît particulier dit comme ça. Mais derrière un « non », se cache le « oui » que la personne se donne. « Oui » pour écouter ses besoins propres, ses envies, son intuition … Oui pour se choisir plutôt que l’autre.
Dire « non », et donc le recevoir, ce n’est pas du rejet. C’est au contraire l’accueil d’autre chose qui l’emporte en terme de priorité. Les « non » ont donc autant de positif à nous offrir que les « oui » !
Cela fait écho aussi avec l’un des intervenants du salon du Mieux-être de Niort, qui au début de sa conférence, lorsqu’une dame hésitait à rester, lui a dit : « Si vous restez, c’est merveilleux, et si vous partez, c’est que quelque chose d’autre vous attend ailleurs, et c’est merveilleux aussi » !

Oser dire « non », c’est aussi permettre à l’autre de dire « non ». Accueillir les « non » que l’on reçoit, c’est s’autoriser soi-même à dire « non » également.
Je vais prochainement animer des ateliers parentaux sur les stéréotypes de genre, et un atelier à destination des enfants sur le consentement.
Un « non », ça ne se nie pas, ça ne s’évince pas, jamais. Ça se respecte et ça s’accueille, même si ce n’est pas ce que l’on aimerait entendre.
Nous avons toujours tellement à apprendre sur notre abord du « non » et du « oui ». Sur la liberté d’être que l’on s’octroie et sur la liberté d’être que l’on offre à l’autre.